Hola, que tal ? Bonjour, comment allez vous ?
HOLA, QUE TAL ? BONJOUR, COMMENT ALLEZ VOUS ?Bolivie, sur la route des Andes qui nous mène vers le Lac Titicaca, frontière avec le Pérou :Mode de vie : le quotidien des Boliviens dépend essentiellement du lieu où ils habitent, la ville ou la campagne. Beaucoup dans les campagnes n’ont pas encore l’eau courante, le chauffage ou l’électricité et pour certains l’habillement n’a pas changé depuis l’arrivée des Espagnols.Dans les grandes villes, les Boliviens peuvent jouir de tout le confort moderne. Toutefois, le niveau de vie de la majorité de Boliviens reste très bas : logement, nutrition, éducation, équipements sanitaires et hygiène sont médiocres. La Bolivie est le pays le plus pauvre d’Amérique Latine. L’enseignement : Environ 90% des enfants en d’âge d’être scolarisés vont à l’école, mais l’absentéisme est répandu. Partout, où nous sommes passés, nous avons vu une ou plusieurs écoles dans chaque village ou quelquefois au bord d’une route principale pour les enfants habitant dans des maisons isolées. Les écoles sont en bon état avec équipements sportifs (terrain de foot, basket ou volley). Les élèves ont toujours un uniforme. Dans les campagnes, il est courant de croiser des enfants le long des routes qui reviennent de l’école, certains font plusieurs kilomètres à pied ou en vélo.
Tous les enfants ne sont pas logés à la même enseigne !!!
Et ces deux là, ils n’avaient pas la brouette pour jouer !!!On se demandait où ils allaient…sûrement dans les champs rejoindre leurs parents.
Un petit cireur de chaussures à Sucré (9ans) qui ne va pas à l’école tous les jours, certainement !!!
L’économie du pays : parmi les grandes exportations figurent le gaz et le zinc. Coté agriculture, la Bolivie produit du soja, du café, du sucre, du coton, du maïs et des fruits ainsi que la coca (pour le soda), du tournesol (pour l’huile) et du chocolat bio.
17 avril : marché de Cochabamba : nous traversons le marché de Cochabamba sans pouvoir nous y arrêter. Le grand marché du samedi s’étale le long d’une rue (déjà commerçante avec des boutiques de part et d’autre) sur environ 3 ou 4km : petits producteurs et marchands s’installent où ils peuvent, sur les trottoirs, mais aussi sur la chaussée (la police essaie de les faire déplacer, sans succès !!!). Il y a de tout : des fruits, des légumes, des fleurs, de la viande, des boissons, de la quincaillerie, de l’outillage, des articles ménagers, des vêtements, des chaussures et j’en oublie sûrement…C’est un embouteillage énorme avec les bus qui déposent leurs passagers, les camions qui déchargent les marchandises, les charrettes qui circulent entre les bancs, les voitures qui cherchent à se garer et les gens qui traversent dans tous les sens, et en plus des coups de klaxons retentissants. En fait, dans le land, on est au première loge et on n’a pas tellement envie d’aller au milieu de cette foule. On fera les courses ailleurs !!!! On se dirige vers le centre ville un peu plus calme, où nous trouvons à nous garer facilement. Au programme internet et resto. Nous repartons de Cochabamba vers les 16 heures et prenons la direction de La Paz. Bien que la route soit en très bon état et goudronnée, nous ne roulons pas vite. En 2 heures et demi, nous faisons une centaine de kilomètres et passons de 2500m à 4500m d’altitude. Ici en Bolivie, il n’y a que des routes de montagnes en lacets, et sur celle-ci, assez fréquentée par des camions chargés, il est difficile d’aller plus vite. Pourtant, nous ne voulons pas bivouaquer à cette altitude. Enfin, la route redescend et Denis arrête le land près d’un petit hameau. Nous sommes quand même à 4000m d’altitude.
18 avril et 19 avril, La Paz, capitale la plus haute du monde, étagée de 3200 à 4000m d’altitude dans un immense canyon entouré d’une centaine de pics enneigés à plus de 5000m (dominé par l’Illimani à 6362m).
Vue sur La Paz : une infime partie, car la ville s’étale sur des kilomètres carrés sur les flancs des collines, que des maisons en briques rouges
Une circulation intense dans la Paz, c’est à celui qui passera le premier. Les minibus s’arrêtent au milieu de la chaussée pour faire descendre leurs passagers et redémarrent sans clignotant. Ils n’ont sûrement pas le même permis de conduire que nous !!
La route des Yungas n’est plus ce qu’elle était (à 17km de La Paz): du col de la Cumbre à 4800m au fond de la vallée à 1100m, sur 70km, la route descend en lacets, avec des virages en épingles à cheveux et des précipices de 1000m de profondeur. Il y a encore peu de temps, cette route était appelée route de la Mort, car il y avait de très nombreux accidents de camions, de bus et de jeep, car la piste était si étroite, qu’on ne pouvait à peine se croisait à deux. La circulation est à présent déviée sur une nouvelle route et l’ancienne piste des Yungas a même été élargie et entièrement asphaltée. Nous décidons d’aller bivouaquer au fond de la vallée. La descente, malgré la brume est superbe et nous passons des sommets enneigés des Andes à des paysages de jungle : de végétation luxuriante, bananiers, citronniers, fleurs exotiques …..enfin tout ce qui pousse dans un climat tropical. Veillée au clair de lune et nuit super à 1100m d’altitude (22° degrés au petit matin). Mais le lendemain, je me suis aperçue que je m’étais faite piquer par des insectes ou des moustiques sur les chevilles. Oh, que ça fait mal. Et, Denis rien du tout, c’est pas normal !!
Tenues vestimentaires et différentes sortes de chapeaux :
Jupe froncée à la taille, sur de amples jupons, plus ou moins longue selon la région. Ici, le chapeau de feutre noir.
20 avril, le lac Titicaca et la frontière du Pérou : nous passons la frontière à Desaguadero et franchissons le rio du même nom qui sépare les deux pays, Bolivie et Pérou et qui se jette dans le lac Titicaca. Au poste de douanes, nous rencontrons un couple français qui est depuis 9 mois en Amérique du Sud, avec leurs deux filles 8 et 9 ans (quelques échanges entre voyageurs, car eux rentrent en Bolivie et nous, allons au Pérou).
Rubrique Campement : nous nous arrêtons, en principe vers les 17h30-18h et ne bivouaquons jamais au bord d’une route principale ou près d’une grande ville. Nous cherchons à nous engager sur une route secondaire ou une piste et essayons de trouver un endroit à l’abri des regards. Avec le land, il est facile d’emprunter des chemins difficiles. Par exemple, avant Cochabamba, nous avons pris dans la montagne une piste qui venait d’être ouverte au bulldozer et nous arrivons sur une plateforme entourée de cactus, et là c’est la tranquillité assurée : les seuls habitants sont les colibris. Si nous ne trouvons pas d’endroits pour bivouaquer, nous nous approchons d’une maison dans un village et demandons l’autorisation de stationner pour la nuit. En principe, il n’y a aucun problème. Il nous est arrivé quelquefois de dormir près d’un poste de police ou une station service. Dans les villes, nous allons dans des campings ou parkings gardés.
Hasta pronto !!! à bientôt, pour le prochain mail