Retour du Caucase

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Le Caucase c'est où ?

Un peu de géographie et d'histoire sur le Caucase et plus particulièrement sur  la Géorgie, pays où nous revenons pour la 5ème fois.

La région du Caucase tient son nom à la chaîne de montagnes du même nom qui culmine à plus de 5000m d'altitude. Elle est située entre la Mer Caspienne et la Mer Noire, à cheval entre la Russie au nord et la Turquie et l'Iran au sud. Le Caucase est divisé en deux grandes régions : le Caucase nord, appelé Ciscaucasie, entièrement situé dans la Fédération de Russie et qui inclue plusieurs régions autonomes, et le Caucase sud, appelée Transcaucasie et qui inclue 3 pays indépendants (Géorgie, Arménie et Azerbaïdjan). Les montagnes du Caucase  s'allongent sur 1200km, allant du détroit de Kertch (mer Noire) à la péninsule d'Apchéron (mer Caspienne). Le pont culminant est l'Elbrouz à 5643m d'altitude, en Russie.  

Le Caucase est une région très diverse dans laquelle on dénombre une dizaine d'ethnies différentes et où plus d'une centaine de langues et dialectes y sont encore parlés. Les grandes religions s'y côtoient surtout les religions chrétiennes et musulmanes et une minorité juive et bouddhiste. Il s'agit d'une véritable mosaïque ethnique, linguistique et culturelle. 

 

La Géorgie 

D'une superficie totale de 69 700 km² (2,2 fois la Belgique), la république de Géorgie compte trois territoires autonomes (voir la carte):

- l’Abkhazie (8600 km²) : république autonome située au nord-ouest près de la mer Noire;
- l’
Adjarie (3400 km²) : république autonome située au sud-est et également près de la mer Noire;
- l’
Ossétie du Sud (3900 km²) : région autonome située dans le centre-nord du pays, située dans la Karthlie supérieure.

Dans la première moitié des années 1990, la Géorgie a connu deux conflits armés: le premier, entre 1990 et 1992, a opposé les autorités géorgiennes aux Ossètes à la suite de la déclaration d'indépendance de l'Ossétie du Sud en 1990; le second conflit, entre 1992 et 1993, a vu s'affronter les autorités géorgiennes et les sécessionnistes abkhazes. En août 2008, les troupes russes ont pénétré en Ossétie du Sud afin de «soutenir» la minorité russophone de cette région.

Présentement, la Géorgie n'exerce pratiquement aucun contrôle ni en Abkhazie ni en Ossétie du Sud, qui se sont autoproclamées indépendantes, mais vivent en fait sous l'autorité de la Russie. Dans les faits, ces deux régions sont devenues des protectorats russes. Mais l'indépendance des deux républiques sécessionnistes n'est pas reconnue par la communauté internationale, sauf par la Russie qui les contrôle totalement.  

D'une superficie totale de 69 700 km² (2,2 fois la Belgique), la république de Géorgie compte trois territoires autonomes (voir la carte):

- l’Abkhazie (8600 km²) : république autonome située au nord-ouest près de la mer Noire;
- l’
Adjarie (3400 km²) : république autonome située au sud-est et également près de la mer Noire;
- l’
Ossétie du Sud (3900 km²) : région autonome située dans le centre-nord du pays, située dans la  Karthlie supérieure.

Dans la première moitié des années 1990, la Géorgie a connu deux conflits armés: le premier, entre 1990 et 1992, a opposé les autorités géorgiennes aux Ossètes à la suite de la déclaration d'indépendance de l'Ossétie du Sud en 1990; le second conflit, entre 1992 et 1993, a vu s'affronter les autorités géorgiennes et les sécessionnistes abkhazes. En août 2008, les troupes russes ont pénétré en Ossétie du Sud afin de «soutenir» la minorité russophone de cette région.

 

En route pour les régions de l'est où nous ne sommes jamais allés : la Touchétie et la Kakhetie

 

19 novembre, on rentre en Géorgie

Premier bivouac en Géorgie, ça commencait bien ! Les bivouacs en pleine nature sont très nombreux en Géorgie. En général, ils sont superbes. Il faut juste s'y prendre assez tôt pour chercher où dormir et ne pas attendre la nuit. 

Premier bivouac près de Batumi. Une heure pour se sortir de ce bourbier.

 

Une belle récompense, le matin, avec une belle vue sur la Mer noire

 

Du 20 au 24 novembre: la Touchétie et la Kakhétie

5ème voyage en Géorgie et nous voilà partis pour explorer des régions que nous ne connaissons pas.

Des plaques de désensablage pour faire les clotures d'une propriété : une bonne idée !

 

La Touchétie au nord-est

La Touchétie est réputée pour ses points de vue à couper le souffle. Je cherche sur internet et je vois qu'on peut aller à Omalo en Touchétie, à condition d'avoir un 4x4. Des agences de voyage proposent leurs services pour acheminer, en jeeps, les touristes jusqu'à Omalo, région où ils peuvent faire des trecks. Omalo est un village médiéval dominé par d'imposantes tours de pierres (comme celles que nous avions vues en Svanétie, en plein mois de décembre).

On regarde la météo, il y fait beau.  Vu d'en bas, il y a seulement un peu de neige sur les crêtes et puis la neige on connait ! Ca y est, c'est parti, on va à Omalo et pourquoi pas, y passer une nuit en chambre d'hôtes. 

Ushguli (Svanétie) en décembre 2013

 

On ne serait pas allé à Omalo, si on avait su

Les photos, ci-dessous, en disent long sur la dangerosité de cette route en cette saison. Nous avons appris, à notre retour,  que le gouvernement entretenait la route, jusqu'au col, du mois de mai à fin octobre, qu'il était déconseillé d'y aller à partir de ce mois et que les habitants d'Omalo descendait dans la vallée en hiver. Il est déjà arrivé que des automobilistes restent coincés de l’autre côté du col et soient récupérés en hélicoptère, sans parler des personnes mortes sous les avalanches. Un panneau à l'entrée de la route nous indiquant  que l'accès était  interdit, nous aurait certainement dissuadé. Mais RIEN, qui pouvait nous laisser penser que la route était aussi dangereuse. 

Une mauvaise expérience qui servira, peut-être, à d'autres voyageurs qui liront notre blog.

 

En route pour Omalo. 

 

Les montagnes du Caucase au loin! Nous étions loin d'imaginer ce que nous allions y trouver

Un temps magnifique, de belles couleurs d'automne, des paysages époustouflants au fur et à mesure que l'on monte, et une piste bien praticable sans difficulté,  jusqu'à ce que l'on se tanque sur une plaque de glace.

Début de piste : étroite, mais bien bien praticable

 

 

On regarde le GPS. En effet la route est bien sinueuse. On a déjà eu ce genre de piste, en Inde.

 

 

 

 

Pas beaucoup de neige et quelques plaques de glace

 

C'est là que ça se gâte, lorsque que Denis se tanque sur une épaisse couche de glace (d'au moins 20cms d'épaisseur), pour éviter un trou. Le land se met à glisser dès que Denis essaye d'avancer. Que faire ?? avec ce ravin qui est tout près.  Denis coupe le contact et c'est la première fois que je l'entends dire : Bon, je fais quoi maintenant ??? Denis descend du land en s'agrippant sur les poignées des portières : impossible de se tenir debout tellement ça glisse. Il réussit, quand même, à monter sur le capot pour prendre la pelle sur la galerie, puis met tout ce qu'il trouve (feuilles, gravier, terre....) sous ses pieds et à l'avant de chaque roue.

 

Denis avait presque finit lorsque nous voyons arriver un van avec 3 géorgiens et des touristes. Ouf, enfin quelqu'un sur cette route, je me sens un peu soulagée !

 

Pas très rassurant, ces nombreuses plaques mortuaires !

Des dizaines de plaques et croix au fur et à mesure qu'on monte. L'accident le plus récent date de 2021

 

 

Très peu de place pour passer, la route est effondrée à certains endroits

 

40 kms en 5 heures, on arrive au col d'Abano à 2864m

 

Remis de nos frayeurs, nous retrouvons le 4X4 des Georgiens qui accompagnaient des touristes. Ils nous disent que le col est fermé par la neige, qu'on ne peut aller plus loin

 

Le col d'Abano (2850m d'altitude) à peu près à mi-chemin sur la route qui va à Amalo. L'autre versant est, paraît-il, pas des plus faciles non plus. Heureusement, que la neige nous a arrêtés !

 

La redescente : pas de problèmes majeurs, la piste n'est pas très large à certains endroits, mais faisable

 

Des sangliers en bas dans la vallée

 

Une vidéo sur la piste d'Omalo, mais en été !

https://www.youtube.com/watch?v=q8fr21h-x-w

 

Pour ceux qui veulent venir découvrir la Géorgie, nous leurs conseillons d'acheter le livre d'Ountravela, "Explore Géorgie" écrit par Olivia et Victor.

https://ountravela.com/boutique/guide-aventure-road-book/livre-explore-georgie-4x4-van-moto-velo/

 

La Kakhétie, le berceau historique du vin, au sud-est et tour des monastères dans la région de Telavi

La Kakhétie, située à l'est, est une région administrative qui a pour capitale Télavi. Elle est la première région viticole du pays et est également dotée d'un riche patrimoine historique et architectural. Les archéologues ont établi que le premier vin a été fabriqué dans la partie sud du Grand Caucase entre 6000 et 8000 avant J.C. Des pépins de raisins ont été répartis dans des divers endroits de Géorgie, notamment en Kakhétie. Plus d'une centaine de variétés de vignes sont cultivées dans le monastère Saint Georges d'Alaverdi datant du VIème siècle. 

 

 

La maison géorgienne, en campagne, avec les tuyaux d'alimentation en gaz, qui datent de l'époque soviétique mais un mode de chauffage qui fonctionne toujours

 

 

Les kvevris, d'immenses jarres en terre cuite

 

 

Monastère de Gremi

 

La restauration du Monastère d'Alaverdi financée par BADAGONI WINE

 

Alaverdi St. George Cathedral, dans la vallée des vins

 

Le monastère d'Alaverdi

 

Magnifique fronton de la Cathédrale d'Alaverdi

 

Bivouac sur le parking du monastère

 

Le Monastère de nones Akhali Shuamta et bivouac sur le parking

 

Le vieux monastère de Shuamta

 

Des bivouacs toujours en pleine nature

 

A la recherche des boulangeries géorgiennes

 

 

Du 25 au 27 novembre : Tbilissi en Géorgie orientale

Quelques photos de Tbilissi, où nous avons pris une chambre d'hôtes située dans les vieux quartiers (75€ les 2 nuits avec le petit déjeuner). Malgré le temps plutôt maussade, nous avons bien arpenté la vieille ville et les grands boulevards de la capitale, de jour et de nuit.

 

https://kolorit-old-tbilisi.hotelmix.fr/

Impressionnant, le petit déjeuner géorgien !

 

 

 

 

 

 

Des ruelles pour rejoindre le centre ville

 

Des quartiers, en vieille ville, bien délabrés, mais on se rend compte que les maisons sont encore bien habitées

 

De belles maisons avec de beaux balcons, dans ce dédale de rues étroites

 

 

 

 

 

Mariage pluvieux, mariage heureux !

 

 

Rue piétonne avec de nombreux restaurants : terrasses vides aujourd'hui avec la pluie

 

 

L'opéra

 

Désolée, je ne me souviens plus du nom de ce bâtiment. Si quelqu'un peut me le dire ?

 

Drapeaux géorgien et européen souvent côte à côte

 

Le Parlement

 

Manifestation contre la guerre en Ukraine  

 

Un petit verre de vin chaud au marché artisanal

 

Spécialité géorgienne, les tchourtchkhelas sont des confiseries à base de jus de raisin, de noix ou de noisette et de farine. Consommées à travers toute la Géorgie et le Caucase, les tchourtckhelas les plus réputées sont fabriquées en Kakhétie et en Iméréthie, dans les régions viticoles de la Géorgie.

 

 

Le khatchapouri, parfois écrit khatchapuri, est une spécialité culinaire géorgienne, très populaire en Géorgie et plus largement dans les pays issus de l'ancienne URSS.

 

Deux jours à Tbilissi, nous quittons la chambre d'hôtes

 

Près de Tbilissi, la ville de Mtskheta et le monastère de Djivari où nous avons bivouaqué deux fois 

Bivouac près de Djivari

 

La vallée de Mtskheta. Située à l'est du pays, près de Tbilissi, Mtskheta est une des plus vieilles villes de Géorgie,

 

Le monastère de Djivari 

 

 

En route pour la frontière arménienne qui est à environ à 300kms de Tbilissi

En route pour l'Arménie

 

Du 28 au 30 novembre, l'Arménie

Nous ne pouvions pas passer aussi près de l'Arménie sans aller voir nos amis Varo et Anahit, à Bendik, près de Shamlugh et Alaverdi, et seulement à 30kms de la frontière géorgienne. Nous sommes allés chez eux, la premiere fois, il y a plus de 20 ans, lors de notre premier voyage en Iran et Arménie avec nos enfants Emmanuel et Nicolas. C'est la 5ème fois que nous leur rendons visite (2001, 2005, 2013, 2016, 2022). Nous sommes toujours restés en contact avec la famille, surtout depuis 2013 lorsqu'Arman, le fils ainé de la maison, a commencé à apprendre l'anglais à l'école. Maintenant, tous sont sur Facebook et les contacts sont bien plus faciles avec Messenger. 

Sachant que nous venions en Géorgie, le passage à Bendik était obligatoire, ça faisait si longtemps qu'ils nous attendaient. 

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Même sur les hauteurs en Arménie, nous n'avons jamais eu de connexion avec notre Pass Evasion1 Orange, à 29,90€ . Grrrrr.....

 

Premier bivouac à Ayrum juste après la frontière

 

Monastère d'Akhtala

 

Premiere ville d'Akhtala dès qu'on laisse la nationale pour prendre la route qui monte à Shamlugh

Si la route qui vient de la frontière jusqu'à Shamluch a bien été rénovée, le chemin qui mène à Bendik ,est toujours dans le même état (le 4x4 est obligatoire pour les derniers kilomètres). Pas de neige aujourd'hui, nous arrivons à Bendik vers les 13h, sous un grand soleil en cette fin novembre.

Cette fois-ci, il y a la mère de Varo que nous n'avions pas vu lors de notre dernière visite. Quelle émotion quand nous l'avons aperçue dans l'encadrement de la porte de sa chambre, les larmes aux yeux.

En attendant le reste de la famille, Arsen qui est à l'école, Varo et Tigran au travail : Anahit nous prépare à manger. Demain, il est prévu qu'on aille voir Arman, qui est engagé militaire, à Vanadzor.

https://www.facebook.com/ksargsan/videos/466074698207602

La route qui mène à Bendik est toujours dans le même état. Pas de photo mais 4X4 obligatoire pour les derniers kilomètres, avant d'arriver à la maison.  

 

 

 

 

  

Cette fois-ci, nous retrouvons la mère de Varo

 

Anahit me dit que son fils Arman lui a fait installer l'eau sur l'évier et la machine à laver le linge, cet été

 

 

Le pain d'Anahit : un délice !

 

Arsen (14 ans) et sa perruche apprivoisée. Joyeux luron cet Arsen avec ces Let'sgo (en veux tu, en voilà....)

 

 

 

L'UAZ de Tigran

 

En route pour Vanadzor à 70kms de Shamlugh, où nous retrouvons Arman

Des immeubles de l'époque soviétique dans toutes les villes que nous traversons ( Aktala, Alaverdi et Vanadzor)

 

Après avoir déjeuner dans un restaurant à Vanadzor, Arman nous fait visiter la ville.

 

 

 

Vanadzor ou Vanadsor (en arménien Վանաձոր), est la troisième plus grande ville d'Arménie après Erevan, la capitale, et Gyumri.

 

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Un panneau est érigé dans le centre ville avec la photo des soldats originaires de Vanadzor et morts au combat au Haut-Karabagh en 2020. Anahit photographie l'image de son neveu décédé (cette guerre a fait 5000 morts en deux mois)

 

Église de la mère sainte de Dieu : ouverte en 1831, également connu comme Gharakilisa (signifiant l'église noire), est une des églises préservées les plus anciennes de la ville. Elle a été complètement rénovée en 1999

 

 

 

Retour à Bendick

 

La petite chapelle de Bendik

 

Dernier repas chez nos amis. Nous les avons trouvés bien tristes cette année. Et pour cause : la guerre, les décès dans la famille, l'inflation dans le pays

 

Départ de Bendik, nos amis sont très tristes de nous voir partir, ils voulaient nous garder encore quelques jours. Tigran et Varo n'ont pas beaucoup dormi cette nuit. En rentrant de Vanadzor hier soir, leur truie qui allait faire des petits, avait disparu, ils l'ont cherchée une partie de la nuit sans succès ??? C'est très triste, pour eux, qui vivent quasiment en autarcie pour se nourrir. Nous avons appris quelques jours après, que c'était le loup qui l'avait mangée. Difficile à croire, mais pas étonnés car le premier soir de notre arrivée chez eux, à la nuit tombée, nous avions vu Tigran prendre un fusil pour aller faire un tour à l'extérieur de la maison, et nous avions entendu des hurlements de loups.

Un vieux bâtiment de l'époque soviétique à Bendik.

 

Quelles conditions de vie dans ces villages arméniens délabrés où la plupart des maisons se sont vidées de leurs habitants partis vivre en ville ou à l'étranger

 

Dans la région de Lori, la ville d'Aktala est située dans la vallée du Debed sur la rive gauche de la rivière Chamlough, au pied du mont Lavar, à 10 km au nord-est d'Alaverdi. La ville comprend une gare, sur la ligne Gyumri-Tbilissi. Dans les environs, il existe des gisements de plomb et de cuivre.

En savoir un peu plus sur Akhtala

 https://armenia-tour.com/fr/destinations/akhtala

Monastère d'Akhtala

 

La ville minière d'Alaverdi construite dans le canyon du Debed.

 

 L’exploitation des mines métalliques en Arménie fait l’objet de vives controverses en raison de leur impact négatif sur l’environnement 

 

Du 1er au 4 décembre, la Géorgie

Retour à Tbilissi pour faire faire la vidange du land, faire quelques courses à l'hypermarché Carrefour. Puis, un dernier tour de ville en voiture. 

Le pont de la paix

 

Bâtiment moderne du ministère de la justice et de l'agence d'état civil près de la rivière Kura, dans le centre de tbilissi.

 

Salle de concert dans le parc de Tbilissi

 

De vieux immeubles sur les falaises qui surplombent la rivière Kura

 

L’église Metekhi sur son rocher

 

De beaux bâtiments sur les grandes artères de Tbilissi

 

Sculpture énorme dans le centre ville de Tbilissi

 

En banlieue, un vieux bâtiment, datant de l'époque soviétique, en friche

 

Des immeubles plus modernes aussi

 

Nous décidons de rejoindre Batoumi par la montagne : Manglisi (1200m d'alt), Iméra (1600m d'alt), Talstar (2150m d'alt), Lac de Paravanti et Vardzia 

La route entre Manglisi et Imera n'est qu'une succession de cols avec des altitudes situées entre 1600 et 2150m d'altitude, la route est très glissante à certains endroits avec une fine couche de neige bien gelée. Arrivés sur le plateau à Talstar (2150m d'altitude) et le lac de montagne de Paraventi, il n'y a plus beaucoup de neige, celle-ci est balayée par un vent glacial et il y a un peu de soleil. Arrêt pour déjeuner sur le plateau, près de Talstar, nous sommes habitués à ces climats rudes.

 

 

Plusieurs cols aux altitudes situées à 1620m, 1714m et 1813m entre Manglisi et Imera. Il ne faut pas faire les malins, la route est très glissante à certains endroits
Vent glacial sur le plateau à 2150m d'altitude. Ca pique !!

 

Nous retrouvons un temps plus clément au fur et à mesure que nous descendons vers les gorges de la rivière Paravani (à 1000m d'alt quand même), puis près du site de Vardzia où nous bivouaquerons. Un petit tour au marché et on part à nouveau en montagne, direction Goderdzi.

Forteresse de Kertvisi

 

Bivouac près de Vardzia

 

À deux pas de la frontière arménienne, le site troglodytique de Vardzia est niché au fond des gorges de la Koura. Les peintures polychromes de l’église et les tunnels souterrains sont des immanquables.

Vardzia est un complexe monastique troglodytique géorgien totalement façonné dans le roc et uniquement à la main.

 

Comme on aime le faire, ravitaillement dans les petits marchés que l'on trouve le long des routes. 

 

 

 

L'Adjarie , d'Alklaltsike à Batoumi en passant par le col de Goderdzi et le village de Riketti

Col de Goderdzi (2025m d'alt) : le deuxième plus haut col du Petit Caucase géorgien offre un spectacle assuré. Il se situe à la frontière de l'Adjarie et de la Meskhétie, sur la route Akhaltsikhé-Batoumi. Après Khoulo, la route n'est qu'une piste, jusqu'à Adiguéni en Meskhétie. 

Akhaltsikhe/Goderdzi/Batoumi : nous savions que la route était en très mauvaise état jusqu'à Goderdzi (car nous l'avions déjà prise en novembre 2019), mais nous nous inquiétions surtout à cause de la neige, car le col est à 2100m d'altitude. Après avoir pris des renseignements à Akhaltsikhe, on nous dit que le col n'est pas fermé, car il n'a pas encore beaucoup neigé, mais que la route est "very bad". Très mauvaise, avec le land ça devrait le faire. Go, nous voilà parti, sous une pluie fine !

En effet, la route est en chantier jusqu'au col avec des passages assez difficiles, mais avec un 4x4 ça passe facilement (des locaux avec des fourgons 2 roues motrices y circulent aussi). Nous arrivons au col à la nuit tombante, et bivouaquons au bord de la route.

 

 

 

 

Des vieilles maisons bien délabrées en arrivant au col de Goderdzi, puis sur l'autre versant la station de ski de Goderdzi en pleine construction avec de beaux hotels et chalets. La route est encore en chantier sur des dizaines de kilomètres. 

 

Le domaine skiable Goderdzi Resort se situe en République autonome d'Adjarie (Géorgie). Les skieurs et les snowboarders ont à leur disposition 8,4 km de pistes. 3 remontées transportent les visiteurs. La station de sports d'hiver se situe entre 1.700 et 2.364 m d'altitude.

 

 

 

 

Au menu ce soir dans notre petite maison roulante : boulgour, quinoa rouge et blanc aux poivrons et noix confites.

  

 

Noix vertes confites : une spécialité géorgienne (mais aussi arménienne)

 

De jolis maisons éparpillées sur l'autre versant après Goderdzi dans la région de Podzauri et le village de Riketti.

 

 

 

 

 

3 Décembre : on arrive à Batoumi sous une pluie battante. Nous n'avons pas envie de nous embourber ce soir (comme lors de notre entrée en Géorgie), aussi sur les conseils d'un ami voyageur, nous bivouaquons sur la plage de Gonio. Super bivouac, on était seul et la nuit fut très reposante. Dimanche 4 décembre, nous passons la frontière Georgie/Turquie en 1 heure 30. 

Du 4 au 10 décembre : Turquie

Mer Noire : de la frontière à Samsun en passant par Trabzon

Depuis la frontière, on longe la mer noire jusqu'à Samsun et on retrouve les larges routes turques à 4 voies, les villes aux nombreux immeubles, les plages de sable noir, les petits ports de pèche, les champs de thé sur les collines. Après les grosses pluies de Batoumi, le temps s'est bien amélioré. Le ciel est un peu couvert, mais il ne fait pas froid (pas besoin de mettre le chauffage dans le land). 

 

 

 

 

 

Raclette à la turque, le fromage n'était pas top 🤨🤨, la charcuterie géorgienne excellente, les patates extra (il nous en restait du jardin) et les petits gâteaux faits au four Omnia bien réussis

 

Samsun, Bolu, Izmit puis traversée du Bosphore en ferry

Avec une moyenne de 250kms par jour, je ne fais pas beaucoup de photos : des arrêts seulement pour acheter du pain et des fruits, pique-niquer le midi et bivouaquer le soir. Nous sommes sur le retour et nous avons hâte de rentrer, pour être à la maison mi décembre.

Dans les villages agricoles, hors des grands axes, pour pique-niquer à midi

 

Après Izmit son port et sa banlieue industrielle, on est content de trouver, sur l'application iOverlander, un parc pour bivouaquer. Malgré la voie ferrée et l'autoroute toutes proches, on dort comme des loirs.

 

 

Izmit : 55kms pour rejoindre le ferry qui traverse le Bosphore (prix du ferry 40TL soit 2,16€. Ca ne vaut pas la peine de s'en priver !

 

 

 

Point GPS N41.009892 E29.010611

 

 

 

 

 

 

D'Istanbul à la frontière grecque, par les villes de Silivri et Tekirdag (où nous bivouaquons  au même endroit qu'à l'aller, près de la plage). 

Un peu de mécanique au bord de la route : un bruit bizarre sous le land nous inquiète depuis Istanbul. Denis décide de s'arrêter pour voir ce qu'il se passe. C'est la fixation de l'arbre de transmission qui s'est desserrée. Malheureusement, Denis égare 2 des 4 vis qu'il vient de démonter grrrrr !!! On a beau chercher, remuer les touffes d'herbe, on ne les trouve pas. Heureusement, il a dans sa caisse à outils 2 boulons qui pourront faire l'affaire, provisoirement. Après la réparation, on poursuit notre route dans Silivri et c'est là, devant un immeuble, qu'on aperçoit un Def 130 de voyageurs. Des Français, les premiers voyageurs qu'on rencontre depuis qu'on est parti. Ludo, qui est déjà dans le coin depuis plusieurs jours, a repéré un garage avec des autocollants Land rover. Il nous y conduit, mais comme il est un peu tard on reviendra demain pour savoir s'ils peuvent nous trouver ces fameux boulons. Belle soirée ensemble, près de la plage, où les discussions vont bon train avec cette famille pour qui c'est le premier voyage. Après avoir échanger nos numéros de téléphone et nos mails, nous nous séparons en leur souhaitant un beau voyage.

 

Une belle rencontre à Silivri

 

 

 

​Du 11 au 15 Décembre : de la Grèce en Italie 

Après un bivouac près de Khavala, nous prenons la route pour Igouménitsa, où nous pensons prendre un ferry pour Ancone, en Italie.

Près de 500kms dans "les pattes", par l'autoroute, depuis Khavala et nous arrivons à Igouménista, vers 17h, où nous nous dirigeons vers la première agence que j'ai repérée sur le Net. L'embarquement est prévu à 21h30 pour arriver à Ancone (Italie) le lendemain vers 17h30. Prix du ferry 190€ sans cabine (alors que sur le net c'était 322€). Au départ, l'agence nous demandait 260€ avec un surcoût pour la hauteur du land de + 25cm. Après négociations, nous avons pu obtenir le prix de 190€, avec le risque qu'on nous fasse payer la différence 70€, à l'embarquement . Tout s'est bien passé, on nous a rien réclamé. Il y avait très peu de passagers comme nous (seulement 16 voitures sur le pont). L'essentiel des passagers était des chauffeurs de camions qui avaient pris des cabines. Dans la salle des fauteuils prévue pour 200 personnes, nous étions seulement 8 passagers et nous avons pu dormir en nous allongeant sur plusieurs fauteuils.

* les autoroutes en Grèce ne sont pas chères : autour de 20€ pour faire 500kms

 

Sortis du bateau à 18h (avec un léger retard), nous dormons sur un parking près du port d'Ancône (IOverlander à nouveau). Vu la météo annoncé en France vers le Mt Genèvre, nous décidons de gagner la côte méditerranéenne et rentrer par le sud.

En route pour Vintimille, sous une pluie battante et toute la journée. 

 

De jolies villes italiennes traversées, mais de la pluie à sauts tout la journée

 

 

 

16 Décembre, retour dans nos montagnes de Haute-Loire

Nous arrivons à Vintimille le 15 au soir, et nous nous arrêtons,  sur un parking d'autoroute près de Menton, pour passer la nuit. La pluie a cessé pendant la nuit, nous nous levons assez tôt et décidons de prendre l'autoroute jusqu'à Aix/Avignon, ce qui n'est pas dans nos habitudes, mais nous voulons arriver à la maison ce soir. 

 

 

Du soleil jusqu'à Aubenas (en Ardèche), puis au fur et à mesure que l'on monte dans nos montagnes, le soleil laisse sa place à la brume et au givre.

Grrrr.... il ne va pas faire chaud dans la maison !

 

Le joli village de Viviers en Ardèche

 

 

 

VOYAGE DANS LE CAUCASE TERMINE,

ON VA REFLECHIR POUR LE PROCHAIN, EN 2023 !

 

 

Infos administratives et pratiques 

Turquie/Géorgie :

Passeport : obligatoire

Assurance : 20€ pour le land 15 jours (assurance prise à la frontière). 

Internet : Simcard prépayée pour une semaine avec internet illimité 20€. 

Le passage de la frontière a été très long par rapport aux passages précédents en 2013 et 2019 : plus de 3 heures et demi. Il y avait beaucoup de véhicules.  Les passagers des voitures doivent passer au contrôle des passeports dans un grand bâtiment qui débouche après de longs couloirs et tapis roulants directement en Géorgie. Coté Turquie, il y avait six guichets ouverts (quatre pour les Turcs et deux pour les étrangers) avec d'énormes files d'attente (c'est à celui qui pousse le plus pour gagner quelques centimètres et te passer devant). Coté Géorgie, c'était la même chose aux guichets de contrôle des passeports  Pour les véhicules et les chauffeurs cela a été très long aussi. Les véhicules étaient soigneusement fouillés.  Il y avait beaucoup de voitures immatriculées en Russie, ce qui peut expliquer cela.

 

Géorgie/Arménie : 

Peu de monde au passage de la frontière à l'aller comme au retour.

Passeport : obligatoire

Taxes douanières : 25€

Assurance : 10€ d'assurance pour le land (7 jours) prise à la frontière.

Internet : Ayant pris un Pass Evasion1 chez mon opérateur Orange à 29,90€ pour avoir internet, nous n'avons jamais eu de réseau. Nous aurions mieux fait de prendre une Simcard prépayé comme en Géorgie.

 

Arménie/Géorgie :

RAS. Notre assurance prise en Géorgie était encore valable. A la sortie de la frontière, dans une supérette, nous avons fait prolonger notre Simcard géorgienne pour 10€, internet illimité, 7 jours.

 

Géorgie/Turquie :

Nous avons mis seulement 1h30 pour sortir de Géorgie (beaucoup moins de monde qu'à l'entrée).  Coté assurance, nous aurions dû payer une amende d'une valeur de 50€, car nous avions dépassé d'un jour la date limite du contrat. Le paiement devait être fait en laris et dans une banque géorgienne, mais où ???? Nous n'avions plus de laris et Denis a compris que nous pouvions partir sans régler. C'est ce que nous avons fait. 

Assurance : en Turquie, nous sommes couvert par notre assurance la Matmut.

Internet : nous avons pris un Pass Evasion1 chez Orange 29,90€, 10GO pour un mois.

 

Prix du gasoil novembre et décembre 2022

Géorgie : autour de 1,20€, Arménie (?? on n'en a pas pris), Turquie 1,35€ en novembre et 1,10€ en décembre, Grèce et France 1,69€ (depuis ça a encore augmenté)

PS : Coté Turquie avant la frontière, des camions sur 30 kms. On n'avait jamais vu ça, ici. Un chauffeur nous a dit que ça faisait quatre jours qu'il attendait. A l'intérieur de la Géorgie, près de Tbilissi, nous avons vu la même chose : des centaines de camions le long des routes. Nous avons appris que les chauffeurs pouvaient y rester plusieurs semaines, avant de pouvoir passer la frontière. Situation problématique causée par la guerre Russie/Ukraine. 

Pin's de l'amitié Arménie-Géorgie

 

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