La Malaisie, 1ère partie
La Malaisie, c'est où ?
La Malaisie (en rouge) est située en Asie du sud-est. D’une superficie d'environ 330 000 km2, soit à peu près la superficie de l’Allemagne, le pays est divisé en deux parties: avec d’un côté la péninsule malaise, qui représente environ 40% du territoire, qui est frontalière de la Thaïlande et de Singapour, et de l’autre, à 600 km plus à l’est, la partie Nord de l'île de Bornéo, voisine de l’Indonésie et de Brunei.
La Malaisie en quelques lignes...
La Malaisie, en malais Malaysia, est un pays d'Asie du Sud-Est, constitué de la Malaisie péninsulaire ou Malaisie occidentale (péninsule Malaise) et de la Malaisie orientale (nord de Bornéo). Elle est située à environ 200 km au nord de l'équateur. Sa capitale est Kuala Lumpur et sa superficie est égale à 329 750 km². La Malaisie est une fédération composée de treize États (negeri), les onze de la péninsule Malaise : Kedah, Penang, Perak, Kelantan, Terengganu, Pahang, Selangor, Negeri Sembilan, Melaka, Johor, et les deux États de Sarawak et de Sabah sur l'île de Bornéo.
La religion d'État est l'islam du courant sunnite et de l'école chaféite, observé principalement par la majorité malaise. La communauté chinoise pratique le christianisme (9,6 %), le bouddhisme (75,9 %), le taoïsme (10,6 %), la religion populaire chinoise et le culte des ancêtres. Les Indiens sont pour la plupart hindous.
En gros, on distingue deux Malaisie. D'un côté, le paradis exotique popularisé au début du XXe siècle par une certaine littérature : une terre de légendes, d'aventures et de rêves enfiévrés (pirates, jungle et sultans)... De l'autre, un pays dynamique (pétrole, produits électroniques) et moderne (autoroutes, buildings et méga-projets), bon élève d'un Sud-Est asiatique en pleine ébullition, mais fragilisé par la crise asiatique.
Pour autant, on découvre une Malaisie enrichie par sa diversité ethnique (Malais, Chinois, Indiens, Tamouls...) et par son passé colonial (influences anglaise, hollandaise et portugaise).
Ces deux Malaisie partagent une frontière naturelle, longtemps infranchissable, cette jungle montagneuse immense, confinée au cœur du vieux pays. On trouvera donc : à l'ouest, un pays développé autour des comptoirs coloniaux, industrialisé, bétonné, squatté par le commerce chinois ; à l'est, une côte de plages superbes, des kampung typiquement malais (sur pilotis, avec de longs pignons), des îles tropicales.
L'économie : La Malaisie est passée en 25 ans du stade de pays en voie de développement à celui de pays développé. L'essor économique de la Malaisie se réalise grâce à la modernisation des transports (métro à Kuala Lumpur, autoroutes, ponts, ports de commerce), des communications et des infrastructures énergétiques, ainsi qu’au développement des zones industrielles et aux incitations fiscales pour les investisseurs dans des industries d’exportation.
La monnaie officielle du pays est le ringgit malaisien (RM). Un euro vaut approximativement 4,54
LeJapon, les Eats-Unis et Singapour sont les principaux partenaires économiques du pays. La Malaisie est devenue un leader mondial dans la production de composants électroniques, notamment les semi-conducteurs, et elle est le premier pays d'Asie du Sud-Est à concevoir et produire une automobile, la Proton. Proton est à présent concurrencé par une seconde société malaisienne : Perodua (Perusahaan Otomobil Kedua Sdn Bhd, littéralement « Deuxième Société Automobile »).
Les principales ressources du pays sont :
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Sous-sol : or, étain, fer, bauxite sur la côte occidentale, gaz et pétrole exploités en mer au large de la côte orientale
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Agriculture et sylviculture : bois, caoutchouc (troisième rang mondial), huile de palme (premier producteur mondial)
Le climat : En raison de sa situation géographique proche de l'équateur, la Malaisie connaît un climat équatorial de type hyper humide, caractérisé par une température constamment élevée (entre 26 et 27 °C en moyenne), une faible amplitude thermique annuelle (de l'ordre de 1 à 2 °C) et une forte humidité tout au long de l'année. Les précipitations sont très élevées avec une moyenne annuelle atteignant 2 500 mm.
La faune, la flore et l'environnement : La Malaisie est considérée comme une zone demégadiversité biologique. La flore est ainsi particulièrement riche au regard d'autres pays situés dans la zone intertropicale. Les montagnes, les forêts primaires et récifs coralliens participent de cette grande biodiversité. La déforestation est importante, en particulier dans les territoires du Sarawak et du Sabah.
Les formalités pour rentrer en Malaisie : pas de visa exigé pour un séjour de moins de 30 jours. Nous avons pris une assurance pour le land à la frontière (30€). On doit également prendre une carte pour les autoroutes (5€) , carte qu'on peut recharger facilement aux péages.
15 jours avant de retourner en Thaïlande, on va se contenter de visiter la Malaisie Péninsulaire (ou Malaisie Occidentale). Nous n'empruntons que très peu les autoroutes (seulement quand nous y sommes obligés) et préférons les petites routes de campagne. Parfois, quand cela est possible, nous roulons carrement sur les digues construites en bordure de plage.
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L'héritage culturel et historique de Georgetown, deux kilomètres en centre-ville, cinq cultures.
La promenade à pied donne un aperçu de la mosaïque culturelle qu'offre George Town où se mèlent influences anglaiss, indiennes, malaises, baba-nonya*et chinoises.
* Les baba-nonya (峇峇娘惹),Peranakan ou Chinois des Détroits, sont les descendants des premiers immigrants chinois installés dans les colonies britanniques
8 février, nouvel an chinois : la fête du printemps en Malaisie avec 2 jours fériés et une semaine de vacances dans les écoles
Kuala Lumpur, la capitale multiculturelle et contrastée avec ses Twin Towers, des tours jumelles longtemps considérées comme les plus hautes du monde
Elles culminent à 452 mètres et sont le siège de la compagnie pétrolière Petronas. Du haut de la passerelle qui les relie à mi-hauteur, la vue en dit long sur les édifices qui sortent de terre comme des champignons.
"Un dragon à deux têtes en pleine croissance :Gratte-ciel et centres commerciaux se dressent parmi les monuments coloniaux qui datent des Anglais et une multitude de temples et de mosquées. Les quartiers populaires font un contraste surprenant avec les audaces de la modernité. La ville chinoise est en permanente ébullition avec ses couleurs et ses bousculades. Sur les trottoirs, on vous propose un massage des pieds ou une brochette au satay accompagnée de fruits aux noms imprononçables : on grignote à toute heure. Un peu partout, des espaces verts, des jardins tropicaux, des parcs aux oiseaux, aux papillons, aux orchidées, aux hibiscus, aux cerfs… C’est ainsi que la ville respire. Longtemps en première ligne sur les marchés mondiaux de l’étain et du caoutchouc, la Malaisie a connu, grâce à la découverte du pétrole et à ses succès en électronique, une croissance fulgurante entre 1987 et 1997. Avant que la crise qui a touché le Sud-Est asiatique ne la rattrape elle aussi, ralentissant un peu son essor. Ce qui ne l’empêche pas de se situer aujourd’hui dans le peloton de tête des “dragons d’Asie“. Un dragon a deux têtes : d’un côté, les Malais, les “Fils du sol“,qui occupent le terrain depuis l’origine et défendent leur place sur le plan politique en tenant les rênes du pouvoir ; de l’autre les Chinois, arrivés plus tard, mais qui l’emportent sur le plan économique. Une répartition à l’équilibre parfois instable".
Kuala Lumpur, avec ses quartiers chinois (Chinatown) et indien
Le charme colonial de Malacca
Malacca est la capitale de l'état malais de Malacca. C'est le plus ancien port de Malaisie, fondé vers 1400. Elle a longtemps joué un important rôle stratégique du fait de sa position dans le détroit de Malacca. La ville est classée au Patrimoine mondial de l'Unesco
"Alors que Kuala Lampur n'était encore qu'un marécage où sévissait le paludisme et que Penang n'était pas encore devenue « la Perle de l'Orient », Malacca constituait l'un des plus grands ports commerciaux d'Asie du Sud-Est. Supplantée avec le temps par Singapour, elle devint alors une ville tranquille à côté de ses grandes sœurs rattrapées par la fortune… Aujourd'hui, son charme provient justement de cette impression qu'elle donne d'être perdue dans le temps".
De la mer d'Andaman à la mer de Chine Méridionale (Mersing, Pekan), puis direction Cameron Highlands (Temerloh, Jerantut, Kuala Lipis, Tanah Rata, Ipoh)
Ça colle aux bonbons!! C'est normal : janvier et février c'est la mousson en Malaisie. Après les basses terres, la jungle, nous gagnons Cameron Highlands, où nous espérons trouver un peu de fraîcheur !!
Cameron Highlands (1600 métres d'altitude et donc un peu d'air frais, ça change....),
Route de montagne assez tortueuse pour arriver à Tanah Rata, mais les paysages sont magnifiques : jungle, puis plantations de thé à perte de vue sur les pentes.
Des champs de thé à Cameron Highlands, mais aussi des serres, où sont cultivés légumes, fleurs, et fraises. Cultures intensives à fortes doses d'engrais et de pecticides certainement : les fraises, que nous avons achetées, avaient la couleur et la forme de la fraise, mais aucun goût!!!.
Des retrouvailles à Butterworld.. Les Suisses qui ont traversé la Chine avec nous.
Des rencontres, des landistes, des passionnés!!! et un bivouac chez Mohammad
A Cameron Highland, nous avons vu beaucoup de vieux land rover, qui sont encore utilisés pour travailler dans les plantations
Nord-ouest de la Malaisie, région de Perlis avant la frontière thaïlandaise, toujours le long de l'océan...