La Géorgie
Court séjour en Géorgie, avant de rejoindre l'Ukraine pour passer les fêtes de Noël
Formalités pour rentrer en Géorgie et quelques infos pratiques :
Les ressortissants français transitant ou séjournant en Géorgie doivent être titulaires d’un passeport ou d’une Carte Nationale d’Identité sécurisée d’une validité suffisante pour la totalité de leur séjour. Les ressortissants de l’Union européenne n’ont pas besoin d’un visa géorgien pour effectuer un séjour en Géorgie inférieur à 1 an. Pour la voiture, nous n'avons rien payé.
Survol géographique de la Géorgie
La Géorgie a une superficie de 69 700 km² ; elle est donc grande comme l'Irlande, ou légèrement plus petite que les régions Rhône-Alpes et PACA réunies. Cette superficie inclut deux territoires séparatistes sur lesquels elle n'a pas le contrôle : l'Abkhazie à l'ouest et l'Ossétie du Sud au nord de sa partie centrale. Ceci illustre avant tout que dans cette région, la notion de frontière n'a rien de nécessairement définitif : les délimitations officielles ont parfois peu de rapport avec la réalité politique.
Enclavée entre la mer Noire et les montagnes du Caucase, la Géorgie n'en borde pas moins quatre Etats. Au nord, les républiques cis caucasiennes de la Fédération de Russie, avec laquelle elle a 723 km de frontière commune. D'ouest en est : la République des Karatchaïs-Tcherkesses, la Kabardino-Balkarie, l'Ossétie du Nord ou Alanie, l'Ingouchie, la Tchétchénie et le Daguestan. Au sud-est, la Géorgie est frontalière de l'Azerbaïdjan (322 km de frontière), au sud de l'Arménie (164 km) et au sud-ouest de la Turquie (252 km). Les géopolitiques caucasiennes étant compliquées, les relations avec ces voisins ne sont pas de toute harmonie et la situation peut changer rapidement. Actuellement, la Géorgie entretient des relations tendues avec la Russie, difficiles mais cordiales avec l'Arménie et bonnes avec la Turquie et l'Azerbaïdjan, les alliés stratégiques, même si des querelles de frontières avec ce dernier font surface de temps à autre.
La Géorgie pour la 3ème fois, mais cette fois-ci, c'est seulement pour quelques jours : le temps nécessaire pour prendre un ferry pour rejoindre l'Ukraine.
Notre précedent voyage dans le Caucase géorgien en décembre 2013.
Mardi 13 décembre, nous sortons d'Arménie et le temps ne semble pas s'arrangeait.
Nous allons directement à Tbilisi où nous voulons avoir des renseignements sur les ferrys qui traversent la Mer Noire de la Géorgie à l'Ukraine
De la neige et du brouillard jusqu'à Tbilissi, puis également jusqu'à Poti et Batoumi près de la Mer Noire
Du 14 au 22 décembre, nous restons à Batoumi dans l'attente d'un ferry. A cause du mauvais temps, les ferrys ont été décalés de plusieurs jours et il n'y a pas de place avant le 20 décembre
Pas grand chose à faire à Batoumi, en cette saison : à part, arpenter les rues et faire les vitrines des magasins décorées pour Noël
" Le vin est né en Géorgie , entendra-t-on souvent. Si l'on peut douter de l'affirmation, les spécialistes démontrent que la vigne est présente depuis au moins 7 000 ans sur ce territoire et que le vin avait une place importante en ancienne Colchide, dans le sillage de la Grèce antique. Grande fierté des contemporains, premier produit d'exportation nationale, il représente plus qu'une tradition : le vin est en Géorgie enrobé d'un véritable culte. En Géorgie, la dimension chrétienne du vin comme sang du Christ a largement conservé les croyances païennes qui entouraient la boisson. Un Géorgien ne le boira d'ailleurs pas avant d'avoir porté un toast, question de superstition : boire le vin doit être accompagné du rituel. Produit de la terre et de la maison, fer de lance de l'hospitalité, il est un plaisir mais aussi un défi à l'homme viril, et dans une soupra, on doit avant tout lui résister (en ne montrant pas son ébriété) plutôt que de lui céder. La production soviétique, si elle a d'un côté emmené la culture du vin dans l'époque contemporaine, a appauvri la diversité des terroirs en portant l'accent sur le rendement et la productivité. Aujourd'hui, un regain d'attention est porté sur les terroirs, et certaines caves de Kakhétie comme Teliani Valley, Tsinandali, Kindzmarauli ou Georgian Wine and Spirits (GWS) tentent de sophistiquer la production. Plus que jamais symbole des vraies valeurs, le vin, surtout quand il vient de Kakhétie, y est présent quasiment sous toutes ses formes, blanc, rouge, rosé, pétillant. Mais on le préfère souvent plus doux que dans l'Hexagone ; le rouge demi-doux voire doux y est par exemple un classique". Petit futé
Plat national, en vente partout, servi raffiné en restaurant ou dans la rue comme un fast-food. Originaire de Géorgie occidentale, il s'agit d'un beignet au fromage (enfin, un produit laitier s'approchant du fromage mais en différant un peu dans son élaboration) fondu très salé, servi chaud, connu sous différentes variantes régionales. Le plus fréquent, le khatchapouri imérétien, est rond et purement au fromage. Le mingrélien est verni de jaune d'oeuf, le gourien est en forme de croissant et contient un oeuf dur, l'adjare ressemble à une spatule et accueille un oeuf au plat et du beurre à mélanger au fromage fondu. Très bon marché, il en sauvera plus d'un de la faim sur les routes.
Pourquoi le choix d'un bateau, pour rejoindre l'Ukraine, où nous sommes attendus à Kiev pour Noël ? Pour plusieurs raisons : éviter la Turquie et économiser plus de 3000 kilomètres au land rover qui a un problème (problème que Denis pense pouvoir résoudre à Kiev). Compte tenu du prix du gazoil élevé en Turquie, on pense que le trajet en bateau nous reviendra guère plus cher. Prix de la traversée repas compris 550€ (cabine et voiture).
La seule agence UBG Agency qui vend les tikets pour la compagnie maritime UKRFerry est à Batoumi, rue Koutaisi.
21 décembre en fin de journée, nous avons enfin un cargo (un ro-ro) qui part de Batoumi pour Chornomorsk près d'Odessa. L'arrivée est prévue le 23 décembre.
A bientôt en Ukraine...