L'Azerbaïdjan, un pays surprenant !

L'Azerbaïdjan, un pays méconnu ? 

L'Azerbaïdjan est un pays du Caucase sur la rive ouest de la mer Caspienne. Il est bordé au nord par la Russie, au sud par l'Iran, au nord-ouest par la Géorgie et à l'ouest par l'Arménie et la Turquie.

Sa capitale est Bakou (Bakı), sa langue officielle est l'azéri et sa monnaie le manat azéri (AZM).

Vendredi 22 novembre, nous rentrons en Azerbaïdjan. Après une sortie très rapide de la Géorgie (à Lagodekhi), nous passons une heure à la frontière de l'Azerbaïdjan. Tous nos papiers sont controlés minutieusement et une fouille assez pointue est faite à l'intérieur du land. La première ville en Azerbaïdjan est Balaken, nous nous y arrêtons pour acheter une simcard pour notre téléphone.

1ère impression en venant de Géorgie, le pays nous semble plus riche : les routes sont plus larges et assez bien asphaltées, les maisons et propriétés en campagne et en dans les petites ville sont bien entretenues, parfois entourées de larges murailles. Les villes ont de larges ronds-points avec une signalisation bien visible. 

Premiers jours sous la pluie, la neige et le froid : le thermomètre est descendu à moins 4° dans la nuit, mais la campagne est magnifique sous la neige. Seulement, deux bivouacs en pleine nature, nous ne attarderons pas dans la region de Sheki  en bordure du Caucase où culminent des montagnes à 3500m d'altitude. Dommage, car la ville de Sheki (2eme ville d'Azerbaidjan) située sur l'ancienne route de la soie  a connu des périodes très prospères et est un centre d'intérêt historique et culturel. Nous décidons de filer rapidement sur Bakou pour prendre une location. 

L’Azerbaïdjan un pays musulman laïque : un article intéressant surAgora Vox

Bakou, une capitale européenne… ou presque !

Des avenues bordées de bâtiments distingués, des transports en commun dernier cri, de larges trottoirs, des vitrines gracieusement décorées, de vastes parcs.Une capitale européenne... ou presque !

L'Azerbaidjan, un pays méconnu aux multiples visages, riche par son patrimoine architectural, historique, culturel et naturel 

Ancienne étape de la Route de la Soie, carrefour commercial de l'industrie pétrolière au XIXe siècle, ex-république soviétique au coeur d'un nouveau boom pétrolier depuis son indépendance en 1991, l'Azerbaïdjan est un pays aux multiples visages qui garde les traces d'une longue et riche histoire entre Orient et Occident, entre tradition et modernité. De la vieille ville de Bakou, nichée au coeur de ses remparts et classée au patrimoine mondial de l'Unesco, jusqu'aux forteresses en ruines perchées sur les crêtes du Caucase, des caravansérails transformés en hôtels ou restaurants de charme jusqu'à l'architecture foisonnante de Sheki, l'héritage de la route de la soie imprègne les villes et les campagnes du pays.

L'Azerbaidjan, un pays surprenant par sa modernité 

Les Flame Towers : impossible de ne pas remarquer ces trois gratte-ciels archimodernes, visibles d’à peu près partout à Bakou.

Le conflit Azerbaïdjan/Arménie 

L’Azerbaïdjan proclame son indépendance, après l'effondrement de l’URSS et du bloc communiste, le 30 août 1991. Dès la sortie de l'URSS, une guerre opposa l'Azerbaïdjan et l'Arménie à propos du territoire du Haut-Karabagh. Cette guerre du Haut-Karabagh fut gagnée par l'Arménie, et le Haut-Karabagh est devenu de facto indépendant. En mai 1994, quand le cessez-le-feu est déclaré, les Arméniens contrôlent non seulement le Haut-Karabagh mais aussi une partie de l'Azerbaïdjan proprement dit. Il n'y a pas de relations entre les deux pays, encore dans un état de guerre. 

        Prêts à affronter le froid !                                                                      

Avant-dernier bivouac en Azerbaïdjan près de la mer Caspienne

Après avoir dîner, on entend plusieurs voitures qui passent et repassent sur le chemin près de notre bivouac en pleine nature. Allons-nous être obligés de déménager ?? Toc, toc sur la porte de la cellule, non ce n'est pas la police, mais un homme accompagné de deux autres personnes (les trois ne parlant pas un bout d'anglais). Après maintes discussions avec les mains ou la langue de chacun, nous comprenons que le monsieur en question est le maire du village et qu'il veut qu'on l'accompagne sur le parking d'un hôtel à proximité, où nous serons mieux pour passer la nuit. Difficile de refuser l'invitation, on accepte. S'en est suivi chaï, fruits au sirop et conversations avec un professeur de français qu'ils ont appelé au téléphone. Belle soirée en leur compagnie et ce matin, avant de partir, rebelote avec le propriétaire de l'hôtel.  

Le coin cuisine

Infos Voyageurs

E-visa demandé à  https://evisa.com.az/. Coût : 69€ par personne 

La procédure est très simple auprès de cet organisme et les e-visas nous sont parvenus par mail en 2 jours ouvrés. Sur l'application à remplir, il faut certifier n'être jamais allé au Haut-Karabagh (conflit entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan)

Après plus de recherches, nous nous rendons compte que  www.evisa.com.az est un portail non gouvernemental de la République d'Azerbaïdjan et que nous aurions pu obtenir les e-visa à un coût moindre (entre 40 et 50€), mais peut-être pas aussi rapidement.

Taxe de 22€ payée à la frontière (nous n'avons pas trop compris ce qu'était cette taxe, personne ne parlant anglais dans le bureau, peut être une taxe d'importation ??)

Pas d'assurance exigée : l'Azerbaïdjan figurant sur la carte verte fournie par notre assureur français

En route pour Astara, poste frontière avec l'Iran

28 novembre, Astara