Côte d'Ivoire
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La Côte d’Ivoire ou République de Côte d’Ivoire, est un pays membre de l’Union Africaine. D’une superficie de 322 462 km2, elle est limitée au nord par le Mali et le Burkina Faso, à l’ouest par le Libéria et la Guinée, à l’est par le Ghana et au sud par l’océan Atlantique. La population est estimée à 26 578 367 habitants en 2015. La Côte d’Ivoire a pour capitale politique et administrative Yamoussoukro ; Abidjan est son principal centre économique. Elle a pour langue officielle le français et pour monnaie, le franc CFA. Le pays fait partie de la CEDEAO.
LES FORMALITES : L'ambassade de Côte d'Ivoire à Dakar ne délivre plus de visa pour un mois, aussi nous avons été obligés de prendre un visa pour 3 mois avec double entrée au prix de 130€ par personne. Ce visa nous a été délivré immédiatement.
LA MONNAIE est le franc CFA (Communauté financière africaine), indexé sur l'euro. Taux de change fixe. 1 € = 656 FCFA.
LE TELEPHONE : encore l'opérateur Orange . Prix de la carte Sim avec 10GO le jour et 6 la nuit (de minuit à 6 heures du matin) pendant un mois : 10200FCFA (15€).
LES ROUTES : En dehors d' Abidjan et l’autoroute du nord, les routes sont totalement dégradées. Des projets sont en cours pour leur reconstruction. Prix du gazoil 595FCFA = 0,92€
Côte d'Ivoire, la piste n'est pas guère meilleure qu'en Guinée, il faut veiller à bien viser pour mettre les roues du land sur les troncs d'arbres
En tant que " toubabou " (1), on peut légitimement se demander quel accueil réservent les Ivoiriens aux Français, avec lesquels les relations ne furent pas toujours au beau fixe. Il ne s'agit pas d'une critique, mais d'un simple constat qui aura pu susciter quelques interrogations chez certains, et sera d'ailleurs vite balayé par la façon dont vous serez reçu sur place. Dans la grande majorité des cas, on n'observe en effet aucune animosité, et, à Abidjan, les seuls problèmes que l'on pourrait rencontrer sont inhérents à l'insécurité que présentent certains endroits à certaines heures de la nuit... Comme dans n'importe quelle grande ville du monde, finalement. Les Ivoiriens gagnent vraiment à être connus : accueillants, chaleureux, drôles, solidaires, toujours prêts à aider ou à rendre service... et dotés d'un sens de l'hospitalité et de la fête incomparable !
(1) Toubab (en malinké toubabou, toubab ou encore en wolof tubaap, tubaab, également toubabe, toubabou, tuab, tubab) est un mot utilisé en Afrique de l'Ouest, principalement en Guinée, au Sénégal, en Mauritanie, en Gambie et au Mali, mais aussi en Côte d'Ivoire, pour désigner toute personne à peau blanche c'est à dire en général les Européens.
Un maquis, c'est quoi ? La Côte d’Ivoire est bien connue pour son argot bien singulier. S’il y a un mot dans ce langage original qui résiste au temps, c’est bien le mot maquis. Ne faisant pas l’objet d’une définition claire et précise, on pourrait s’appuyer sur les endroits dénommés maquis pour fixer une définition. Un maquis, c'est un espace de restauration et de consommation de boisson à prix réduit comportant des caractéristiques particulières. Les maquis existent en Côte d’Ivoire depuis longtemps et connaissent une évolution depuis ces dix dernières années.
LE CLIMAT : On peut diviser la Côte d'Ivoire en deux grandes zones climatiques :
Le Sud, avec un climat équatorial caractérisé par une température de faible amplitude, quasiment constante tout au long de l'année (de 25°C à 32°C), et un degré hydrométrique élevé variant entre 65 % et 90 %. Le Sud du pays est régulièrement arrosé, mais l'on peut néanmoins distinguer 4 saisons : grande saison sèche, de décembre à avril ; grande saison des pluies, de mai à juillet ; petite saison sèche, en août et septembre ; petite saison des pluies en octobre et novembre.
Le climat du nord du pays, au-delà de la zone forestière, est plus contrasté. Il se caractérise par une température plus élevée et des différences thermiques plus prononcées (de 22°C à 35°C à Bouaké). L'hydrométrie est plus faible et l'ensoleillement plus constant. On distingue deux saisons : la saison des pluies, de mai à novembre ; la saison sèche, de novembre à mai.
LES RELIGIONS : l'islam (38,6 %), le christianisme (32,8 %), les religions traditionnelles ou tribales (11,9 %), et autres (16,7 %).
La basilique Notre-Dame de la Paix de Yamoussoukro est l’édifice religieux catholique le plus grand au monde. Son apparence rappelle celle de la basilique Saint-Pierre à Rome.
L'ECONOMIE : Le Sud ivoirien concentre 85 % de l'activité économique, notamment du fait du climat tropical humide qui caractérise cette région et la rend très propice aux cultures.
Agriculture. L'économie ivoirienne repose essentiellement sur l'agriculture qui représente 28 % du PIB. Le secteur emploie les deux-tiers de la population active. Premier producteur mondial de cacao (avec près de 34 % de la production mondiale), les autres productions agricoles d'exportation du pays (caoutchouc, anacarde, café, coton, palmier à huile, sucre, cola, banane, ananas, mangue) se situent aux premiers rangs africains.
C'est la saison de la banane plantain, différente de la banane douce et qui s'utilisent uniquement en cuisine (le régime de bananes platain est également bien différent).
Industrie. L'industrie ivoirienne est née de la volonté de transformer sur place la majorité des produits de l'agriculture. Elle représente près de 25 % du PIB et ses principales composantes sont la préparation industrielle d'aliments, le textile, la mise en conserve du thon, les matériaux de construction, les engrais et l'assemblage mécanique. Le secteur minier (or, fer, nickel, manganèse, bauxite) et celui des hydrocarbures (pétrole brut et gaz naturel) connaissent depuis quelques années un essor remarquable avec des taux de croissance réguliers et des investissements massifs visant à en faire le second pilier de l'économie ivoirienne après l'agriculture.
Services. Le secteur tertiaire représente 47 % du PIB ivoirien. Il est porté par une vingtaine de banques commerciales, une trentaine de compagnies d'assurance et une filière télécommunications en pleine expansion : la téléphonie mobile a enregistré un rythme annuel moyen de progression de 8 % entre 2000 et 2010.
Commerce extérieur. La Côte d'Ivoire est le centre des activités commerciales en Afrique de l'Ouest grâce à ses infrastructures logistiques modernes (plus de 8 000 km de routes bitumées, 11 560 km de lignes de chemin de fer, 3 aéroports, 2 ports en eau profonde). La balance commerciale largement excédentaire est portée par les exportations de matières premières agricoles (cacao, caoutchouc, huile de palme, coton, anacarde) et de produits pétroliers (raffinés et bruts). Les produits importés sont principalement les carburants minéraux et le pétrole, les véhicules, navires et bateaux, les céréales et machines. En 2013 les premiers clients du pays sont les États-Unis, l'Allemagne, les Pays-Bas et les principaux fournisseurs sont la Chine, la France et le Nigeria
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Notre itinéraire en Côte d'Ivoire du 1er mars au 9 mars : Danané, Man, Yamoussoukro, Dabou, Abidjan, Grand Bassam
Abidjan est la capitale économique de la Côte d'Ivoire, dont la capitale administrative et politique est Yamoussoukro. Située au sud de la Côte d’Ivoire, au bord du golfe de Guinée, c’est la ville la plus peuplée de l'Afrique de l'Ouest francophone. On la surnomme la "Manhattan des tropiques". Très industrialisée, elle possède tout de même de belles plages.
Première capitale de Côte d’Ivoire, la ville de Grand-Bassam est un exemple urbain colonial de la fin du xixe siècle et de la première partie du xxe siècle. Elle suit une planification par quartiers spécialisés dans le commerce, l’administration, l’habitat européen et l’habitat autochtone. Le site comprend également le village de pêcheurs africain de N’zima et des exemples d’architecture coloniale comme des maisons fonctionnelles dotées de galeries, de vérandas et de nombreux jardins. Grand-Bassam fut la capitale portuaire, économique et juridique de la Côte d’Ivoire ; elle témoigne des relations sociales complexes entre les Européens et les Africains puis du mouvement en faveur de l’indépendance. La ville, véritable poumon économique du territoire des comptoirs français du golfe de Guinée – qui a précédé la Côte d’Ivoire moderne – a attiré des populations venant de toutes les contrées d’Afrique, d’Europe et du Levant méditerranéen.
Des rencontres ici et là !
Bivouac sur le parking du petit aéroport de Man. Le lendemain matin nous sommes invités à faire la visite de la tour de contrôle
La situation de la femme en Côte d'Ivoire, 20 ans après BEIJIN
Sur 51 % de personnes analphabètes en Côte d’Ivoire, plus de 70 % sont des femmes sont atteintes, une réalité qui freine l’intégration sociale de la femme. En 1995, à Beijing, en Chine, un programme a été mis en place par les Nations Unis afin d’améliorer le taux de représentativité des femmes dans la prise de décision dans le monde, C’est dans ce cadre que plusieurs structures ont été créés en Côte d’Ivoire tel que le Compendium des compétences féminines afin de mener des actions pour augmenter le taux minime de la participation des femmes aux organes de décision. Depuis le 02 mars 2017, un conseil national, présidé par le chef de l’état a été créé ,20 ans après les résolutions du Beijing afin de créer l’égalité entre les genres en Côte d’Ivoire.
Education et enseignement = uniforme et crane rasée (dans certaines écoles primaires et collèges)
La coupe de cheveux a-t-elle une incidence sur la réussite scolaire ? C’est manifestement ce que pensent des parents d’élèves et certains directeurs d’établissement en Côte d'Ivoire. Au collège public de Koumassi en Côte d’Ivoire, le nouveau proviseur a décidé d’imposer la coupe de cheveux courts à ses écolières et collégiennes. Les cheveux longs déconcentrent les jeunes filles. Cette décision étonnante est intégrée à un nouveau programme de réussite. En effet, le directeur d’établissement estime que les jeunes filles s’attardent trop sur leur longue chevelure. Déconcentrées par leur coquetterie, les fillettes et jeunes filles ne peuvent atteindre l’excellence.
La coupe de cheveux est bien mise en application dans de nombreux collèges car, nous croisons chaque jour beaucoup d' élèves qui, en plus de l'uniforme obligatoire, ont la tête pratiquement rasée
De bonnes adresses !
Le restaurant le Bouclier de Brennus à Yamoussoukro : le patron auvergnat, suporter de l'ASM comme il se doit !
Nous disposons de chambres standards, suite junior et senior Nos chambres contiennent des lits de toutes variétés adaptés à vos bésoins. Le confort, la propreté et la sécurité vous accompag...
Un petit coin de paradis, à l'ombre des cocotiers (Azuretti, Grand Bassam près d'Abidjan) 05°12'53.14" N, 03°49'27.93"W
Images insolites
Modes et coquetterie
"Les hommes préfèrent les femmes un peu fessues"
Les mille et une techniques des femmes pour se grossir les fesses. Sur le marché de Treichville dans la banlieue d'Abidjan, les femmes achètent des produits "élargissants" pour se grossir les fesses.
La filiforme Kate Moss et ses égéries n’ont jamais eu la cote à Abidjan. « En Côte d’Ivoire, pour être belle, il faut avoir un beau bassin », observe Sarah, une commerçante de 34 ans. « Les hommes préfèrent les femmes un peu fessues ». Car les rondeurs sont signe d’opulence et de « bonne santé », explique le politologue Jean Alabro. Elles sont aussi gages de « maternités glorieuses », dont « les fesses sont le siège », poursuit-il. Tous les artifices semblent donc permis pour épanouir son séant.
Evelyne est vendeuse de « grossifesse », autrement appelé « botcho crème » dans le marché de Treichville, le plus important de la capitale économique ivoirienne. En nouchi, la langue de la rue, « botcho » signifie « vaste arrière-train ». Cet onguent, produit à base d'« huile de foie de morue », de « miel » ou encore de « beurre de karité », selon sa notice, connaît un succès inégalé. « C’est ma meilleure vente », affirme Evelyne, devant la crème « jolis seins » et la pommade « bazooka », qui sert à « affermir et grossir les membres » des hommes.
Des dizaines de pots s’arrachent chaque jour, à 15.000 ou 25.000 francs CFA (23 ou 38 euros) l’unité, poursuit-elle. Une fortune en Côte d'Ivoire. Dans son petit kiosque, deux gros cartons destinés au marché ghanéen voisin attendent d’être emportés. Les résultats sont « garantis au bout de 30 jours » et durent, lance Evelyne, « il n’y a pas une seule cliente qui s’est plainte ». « C’est pas comme les comprimés, qui te font gonfler, et ensuite tu perds », ajoute-t-elle.
Faux médicaments et fausses fesses
Des médicaments « élargissants » vendus dans un packaging plus professionnel -la plupart venant de pays anglophones, notamment du Nigeria- sont également proposés aux clientes à Treichville. Souvent à base de corticoïdes, ils génèrent diabète, hypertension ou infections, pouvant aller jusqu’au coma, met en garde le Pr Fatima Ly, dermatologue-vénérologue à Dakar. Dans la capitale sénégalaise, ces médicaments, souvent faux, créent un « énorme » problème de santé publique qui affecte des milliers de personnes chaque année, s’alarme-t-elle.
Moins lourdes de conséquences : les « fausses fesses », sortes de culottes rembourrées, que tâte Christine à Abidjan. « C’est pour ma fille », explique cette retraitée de 56 ans. « Moi, j’ai déjà beaucoup de derrière, c’est lourd à porter », plaisante cette dame en robe jaune, qui assure toutefois préférer le « naturel » à l'« artificiel ». « Ce que Dieu donne, il faut garder », dit-elle.
Apparus il y a cinq ans, ces compléments fessiers se vendent comme des petits pains, à 9.000 FCFA (13,7 euros) l’unité, se réjouit Kader Camara, le propriétaire du magasin. « Avant, on n’avait pas ce genre d’articles. C’était un secret de femmes qui, pour aller danser, se cousaient plusieurs pagnes » afin de gonfler leur derrière, raconte-t-il. Les insatisfaites de leurs cuisses se voient aussi proposer des rembourrages grossissant le haut des jambes, appelés « pistolets », poursuit le commerçant qui, pour expliquer ce terme, mime le geste d’un cow-boy, les bras le long du corps et rangeant ses revolvers.
Des techniques épicées
Autre technique d’élargissement, le bouillon cube Maggi, omniprésent dans la cuisine africaine, se verrait détourné de son usage alimentaire. « J’ai une amie d’amie qui en prenait sous forme de suppositoire pour faire grossir ses fesses », assure Francine, jeune trentenaire. Cette pratique, apparue en République Démocratique du Congo, a même donné lieu à une chanson dans ce pays. Les femmes « pensent que comme c’est gras, ça va leur faireprendre du volume», observe-t-elle. « Le bouillon doit être utilisé pour la cuisine », commente sobrement Peggy Diby, communicante pour Nestlé/Maggi en Afrique de l’ouest, qui s’interroge sur la « véracité » de cette pratique.
Pour les plus argentées, reste la solution bistouri, qui passe par une opération hors de Côte d’Ivoire. Le chirurgien plastique parisien Robin Mookherjee, qui vient chaque mois à Dakar, indique avoir vu passer « des centaines de patientes » ouest-africaines, notamment ivoiriennes, influencées selon lui par la culture négro-latino-américaine. Il cite aussi le cas de Maliennes venues le consulter depuis Tombouctou à la première occasion, dès que les combats ont cessé dans leur pays.
Autant de femmes prêtes à payer 3 à 4.000 euros pour se faire « lipo-injecter » dans les fesses leur propre graisse, prélevée dans leur ventre ou leurs bras.
Chignons, postiches, tresses et mêches, quelquefois de véritables oeuvres d'art !
Rencontres avec d'autres voyageurs
"Lézard, vous avez dit lézard" !!
8 mars 2018. Dernières photos de la Côte d'Ivoire, avant de partir pour le Ghana
18h30, nous arrivons à Noé, dernière ville avant la frontière. Dernier bivouac en Côte d'ivoire, au bord de la route avec les camions. Nous passerons la frontière demain matin.