L'Inde du Nord
2 octobre, avec un peu de retard, je me remets à travailler sur le blog, maintenant que nous sommes aux portes du Cachemire et qu'il fait un peu moins chaud. Dur, dur l'Inde !! Depuis notre entrée en Inde le 21 septembre, les températures oscillent entre 34 et 38 degrés dans la journée avec quelques degrés en moins la nuit. Ajoutés à la chaleur, l'humidité, le bruit des camions sur la route, la circulation routières avec des klaxons tous plus forts les uns que les autres, la poussière, la pollution, la surpopulation en ville comme en campagne, je ne demandais qu'une seule chose le soir : mon lit!!
Du 21 septembre au 4 octobre 2016 : Région du Bihar, La Vallée du Gange, Le Rajasthan, Le Penjab
Mauvaise route après le poste frontière de Raxaul. Même un douanier nous a dit que c'était particulier à ce poste!!
Bivouacs difficiles dans cette région de l' Inde. Dans les villages, on est envahi. Si on reste au bord de la route la police nous conduit gentiment près de leur poste. Dans les stations services ou sur les aires de camionneurs ça reste assez bruyant!! Vous allez peut être croire qu'on est devenu difficile, mais au bout de quelques jours ça devient très fatiguant!!
Enchevêtrement de voitures, de tuc-tuc, de motos et vélos dans les rues. Et, ça klaxonne de tout coté : enlèves toi pour que je passe! Sur les autoroutes, c'est la même chose : ça double à droite, à gauche comme ça arrange et, il n'est pas rare qu'il y ait des voitures en contre-sens!!! Les clignotants, on ne connaît pas ici, d'ailleurs on s'arrête où on en a envie. La priorité à droite ou à gauche, on ne sait pas si ça existe!!! IAprès quelques jours d'apprentissage, on finit par faire la même chose.
Bien qu'au mois de septembre, la mousson soit presque terminée, il fait encore très chaud.
Varanasi (Bénarès) est la première ville sainte de l'hindouisme. Les hindous viennent par milliers mourir à Bénarès dans l'espoir de se libérer du cycle des réincarnations. Des palais de maharajahs à l'abandon se dressent face à une rive vierge de toute construction, dessinant une image qui n'est pas sans rappeler le Styx des livres de mythologie.
"Les maisons du Chowk, le quartier ancien, s'entassent derrière les ghâts. On croise dans ce labyrinthe de ruelles des familles en chemin pour le crématoire, portant un corps recouvert d'un drap. Le Golden Temple, jalousement dissimulé dans ce dédale exhalant mille senteurs d'épices et d'encens, est le temple le plus sacré du monde hindou, contenant le lingam de shiva. Les non-hindous ne sont pas autorisés à accéder au saint des saints.
Sur les ghâts, des vieillards et sadhus attendent la mort. Nochers des temps modernes, les rameurs vous embarquent pour un circuit longeant les ghâts. Le grand classique est de s'engager sur le Gange depuis Dasashwamedh Ghât, le ghât principal, juste avant le lever du soleil. On observe alors le spectacle de l'astre se dégageant de la ligne d'horizon, mais aussi des ablutions et, sur certains ghâts comme Manikarnika Ghât, des crémations. On dit qu'ici le feu ne s'est jamais arrêté depuis des millénaires...
Au coucher du soleil, Dasashwamedh Ghât s'enflamme pour la puja du soir, une cérémonie d'offrandes. Au programme : danses sacrées et cérémonie d'offrande de la lumière au Gange dans les volutes d'encens. Ensorcelant !" Guide du Routard
Bivouac tranquille, près du Gange, à l'entrée de Bénarès, sur la droite près du temple Adi Keshava Ghat (25°19'46, 48" N et 83°03'33,09")
Les temples de Khajuraho et ses sculptures érotiques (Kamasutra)
Le Fort Rouge à coté du Taj Mahal
Des figures ça et là et des gens qui travaillent
Radjastan : Jaipur, la ville aux maisons de grès rose
Le sikhisme au Pendjab, une religion entre hindouisme et islam. Méconnu et pourtant reconnu comme la cinquième religion mondiale (plus de 20 millions de fidèles), l'enseignement sikh est apparu sous l'impulsion du Gurû Nânak dans le nord-ouest de l'Inde au XVIe siècle. Le sikhisme est né de sa volonté de surpasser les deux religions, majoritairement représentées en Inde, l'hindouisme et l'islam.
La religion sikhe est strictement monothéiste. Ses adeptes croient en un seul Dieu Suprême, Absolu, Infini, l'Éternel, le Créateur, la Cause des causes, sans inimitié, sans haine, à la fois immanent et transcendant. Il est appelé: le Guru Suprêmes.Les sikhs ne reconnaissent pas le système des castes, ils y sont même farouchement opposés ; le sikhisme s'est créé sur un concept d'égalité de droits pour tous. De même, les sikhs ne croient pas en l'adoration des idoles, dans les rituels ou les superstitions.Cette religion correspond à une manière d'être, de rendre service à l'humanité et d'engendrer tolérance et fraternité vis-à-vis de tous. Et qu'importe la race, la nationalité, la caste ou encore le sexe de ses fidèles, cette religion est marquée par sa lutte contre les discriminations raciales et sociales. Très reconnaissables, les disciples ont les cheveux enveloppés dans un turban (pagri) et une barbe longue pour montrer leur résistance aux persécutions des musulmans et des hindous au XVIIe siècle. Ils se distinguent aussi des autres par leurs noms :Singh(qui signifie « lion ») pour un homme, et Kaur (« princesse ») pour une femme.
La doctrine sikhe : Les disciples sikhs sont invités à mener une vie vraie, c'est-à-dire intègre, honnête et soumis à la parole de Dieu pour avoir une chance de parvenir à la « mukti », la « libération ». Avoir une vie en conformité avec ses croyances passe d'abord par des habitudes de vie et alimentaires saines : l'alcool, le tabac ou encore les jeux de hasard sont proscrits. En menant une vie de partage et d'échange, le sikh peut alors espérer atteindre le but suprême de son existence, devenir « sachiar » autrement dit se « réaliser par soi-même ». Levés aux aurores, ils méditent sur la Parole de Dieu. Ni idoles, ni déesses, seulement Dieu, présent en toutes choses.
Chandigarh est une ville et un territoire du nord de l'Inde. Elle est la capitale des États du Pendjab et de l'Haryana. Elle a été construite après l'Indépendance de L'Inde en 1947. Elle est internationalement réputée pour son urbanisme. Le plan de la ville a été préparé par le franco-suisse Le Corbusier à partir d'un plan précédent d'Albert Mayer.
HAPPY ANNIVERSAIRE (c'est ce qu'il y avait sur le gâteau)
2 octobre, notre anniverssaire de mariage fêté à Chandigarh dans une famille de Sikhs
On s'en souviendra de cet anniversaire de mariage à Chandigargh. Après avoir fait faire une petite réparation dans un garage , comme il est un peu tard , pas question d'aller dormir dans le land. Nous sommes invités dans la famille du garagiste où une surprise nous y attend!! Quel accueil!
Une bonne adresse à retenir à Chandigarh
4 octobre, nous quittons le Pendjab pour gagner l'Himalaya et nous apprécions l'air plus frais au fur et mesure des kilomètres.
Prochain article dans une quinzaine de jours, avant d'entrer au Pakistan. A bientôt.