Retour en France à bord du Grande Amburgo
Adios America del Sur
29 juillet au 1er août, adios America del Sur : l’assurance du land étant terminée, nous partons du camping de Tigre le 29 juillet et notre dernier bivouac en Amérique du Sud, est devant l’entrée du port de Buenos Aires. De la pluie le lendemain, nous passons la journée à attendre l’arrivée du cargo, le Grande Amburgo. Nous faisons la connaissance des autres passagers qui partent avec nous : Gabrielle et Roby les strasbourgeois en camping-car (que nous avons déjà rencontrés à Tigre), Sylvia et Chris des Suisses en moto et un couple grec, Vula et Akis, en land Rover Discovery. Après avoir effectué toutes les formalités douanières et après que les véhicules soient passés au scanner, nous attendons jusqu’à 23 heures, et sommes enfin autorisés à monter à bord pour dormir. Nous passons la journée du 31 juillet sur le pont du cargo, occupés à regarder charger les containers sur le bateau. Nos voitures sont embarquées en fin de soirée et le Grande Amburgo quitte le port, le lendemain 1er août à 14 heures.
Du 2 au 5 août, nous remontons le long de la côte uruguayenne et brésilienne : de la houle sur l’océan pour remonter jusqu’au Brésil, aussi « ça tangue pas mal ».Un jour, il fait beau, le lendemain c’est la pluie. Le bateau avance régulièrement entre 18 et 20 nœuds (ce qui fait environ 35 km/heure). Cela peut paraître assez lent, mais ça fait quand même 840km parcourus par jour.Le Grande Amburgo est parfaitement identique au Grande San Paolo que nous avions à l’aller avec un équipage de nationalité italienne et indienne. Notre cabine est beaucoup plus spacieuse et agréable que celle que nous avions eu, avec un petit hublot offrant une vue sur la mer. Nous reprenons nos habitudes maritimes* : repas à heures régulières servis par le steward Ciro, dans la salle à manger avec les officiers. Puis, nous nous occupons à classer les photos, lire, regarder les films (qui nous restent sur l’ordinateur) ou discuter avec les passagers. Et cette fois-ci, nous avons même trouvé des partenaires pour jouer à la belote. Entre deux averses de pluie, nous allons faire un tour sur le pont pour voir où nous sommes et nous dégourdir les jambes.
Deux escales au Brésil : Paranagua en fin d’après midi du 3 août, nous ne descendons pas du bateau. Comme notre téléphone portable fonctionne ici au Brésil, nous en profitons pour envoyer quelques SMS à la famille et en recevoir aussi (il y a des dates d’anniversaire qui ne s’oublient pas !!). Nous repartons le 5 août après midi et arrivons près de Santos en fin de journée. Nous stationnons toute la nuit à l’entrée du port avec une trentaine de navires qui attendent leur tour pour accoster.
Dès le 2ème jour sur le Grande Amburgo, le chef cuisinier « rend son tablier », après une altercation avec le capitaine (pour des raisons que nous ignorons). Aussi, la cuisine faite par trois hommes de l’équipage n’est pas des meilleures (pas très équilibrée et pratiquement aucun fruit et légume frais la première semaine) Va-t-on épuiser le stock des salades de fruits en conserve ? Non, à Santos on est ravitaillé en fruits mais toujours très peu de légumes (parfois riz ou pâtes avec des patates au cours du même repas) Mais, on ne va pas accabler ces trois matelots car, ils font ce qu’ils peuvent ! Un nouveau cuisinier doit monter sur le bateau à Dakar.
6 au 13 août, transatlantique de l’Amérique du Sud à l’Afrique : vendredi 6 août, nous prenons le large en milieu de matinée et quittons définitivement l’Amérique. Allons nous retrouver le soleil, nous l’espérons ? Le lendemain, toute la journée, nous voyons des baleines : jets ou queues en l’air à des centaines de mètres. Difficile de les photographier même si quelques unes se rapprochent parfois du bateau. Au départ de Santos, un jeune capitaine d’une trentaine d’années prend le commandement du Grande Amburgo : c’est sa première traversée en tant que master. Le 8 août au soir, barbecue géant avec l’ensemble de l’équipage et c’est l’occasion de rendre hommage au nouveau capitaine. Très bonne ambiance !
Le soleil est de retour. A l’approche de l’équateur, il fait maintenant très chaud et le vent souffle très fort. Aucune idée sur la hauteur des vagues, mais ça tangue vraiment beaucoup. Denis passe des journées dans le lit pour éviter le mal de mer !
Escale à Dakar : nous arrivons dans le port de Dakar dans la journée du 13 août. Sitôt à terre, nous voilà partis dans le centre ville à la recherche d’un cybercafé pour envoyer un mail et des photos à Alex, notre webmaster. Nous sommes aussi très impatients d’avoir des nouvelles de la famille.
A TRES BIENTOT!
Merci pour vos mails à l'occasion de mon anniversaire : ça va, j'ai bien encaissé!!! Je vous envoie de grosses bises.